Coup de projecteur sur le trapèze volant : définition et historique.
Leotard au trapèze volant

Jules Leotard au trapèze volant

Trapèze volant :

Portique installé à grande hauteur, composé généralement, de deux trapèzes (un pour le porteur et l’autre pour les voltigeurs), et d’une plate-forme (on peut remarquer que l’on emploie usuellement le singulier pour désigner l’ensemble de ces agrès). Pour la voltige de bâton à bâton, le portique est composé de deux plates-formes et deux trapèzes.

De nombreuses autres dispositions permettent d’agencer les trapèzes à des hauteurs et distances différentes, et de combiner l’emploi d’autres agrès, tels barres fixes, chaises au porteur, tremplins ou balançoires.

Les Silbon au trapèze volant

Les Silbons

Jules Léotard

Par extension, ce terme définit la discipline qui consiste à présenter un numéro au trapèze volant. La voltige au trapèze volant fut inventée par le toulousain Jules Léotard (1838-1870) qui se produisit pour la première fois en public au Cirque d’Hiver de Paris, le 12 novembre 1859. Jules, assisté de son père Jean Léotard, pratiquait le travail dit de bâton à bâton sur un ensemble composé de deux trapèzes et de deux poignées triangulaires, au-dessus d’un épais matelas. Son répertoire comprenait des passes aller et retour, des demi-pirouettes, des passes de reins, en jarret, en sursaut, debout, et saut périlleux.

Aussitôt Jules Léotard eut de nombreux émules qui allaient vite dépasser le maître, comme Alexandre et Théodore Loyal, Bonnaire, les frères Léol, et surtout par les rois de la voltige de la fin du XIXème siècle Hanlon-Volta, à qui on attribue l’invention du filet. Des équipes de volants innovèrent en tentant de multiples combinaisons d’agrès, comme les Rizarelli qui ajoutèrent une batoude pour s‘élancer vers leur trapèze. Les premières troupes qui pratiquèrent le trapèze au porteur furent les Eugens, en Europe, et les Silbons, en Amérique.

Les Alex au trapèze volant

Les Alex par Roger Guit

Le classicisme

Le début du XXème siècle fut l’époque d’un classicisme et de la recherche de la pureté de style. Des troupes comme les Alex ou les Rainat pouvaient porter, sans exagération, le titre des Rois de l’air. Edmond Rainat, qui eut une longue carrière, tournait le double de bâton à bâton. Jules Alex fut le seul volant capable de tourner un saut périlleux d’une seule main.

Les Rainat - trapèze volant

Les Rainat

En Amérique, les Ward et les Silbons rivalisèrent d’audace en présentant le double et demi. En 1897, en Australie, une jeune fille, Lena Jordan réussissait le fameux triple saut périlleux, rattrapée par Lew. En 1910, avec son frère Charles, Ernest Clark tournait régulièrement le fameux triple.

Les Codona - trapèze volant

Les Codona

Les Codona

Deux ans plus tard, les frères Alfredo et Lalo Codona allaient profondément marquer de leur empreinte l’art du trapèze volant. Avec une aisance et une élégance exceptionnelle, Alfredo tournait chaque jour le fameux triple. Dès lors, l’histoire du trapèze volant allait être profondément marquée par cet exploit devenu mythique. Pendant plus d’un demi siècle, les Codona furent considérés comme la référence absolue, tant au plan de l’exploit que du style.

Les Concello

Les Concello furent, également, des vedettes du genre avec Antoinette et Art qui tournaient, tous les deux, le triple.

Les Zemganno - trapèze volant

Les Zemganno

Après une légère période de déclin après la deuxième guerre mondiale, malgré le travail d’excellentes troupes comme les Alizé ou les Zemganno qui créèrent le travail en lumière noire, une nouvelle vague de volants fit son apparition et remit le triple à l’ordre du jour, comme Tony Steele, les Gaonas, les Ibarras.

Sous l’impulsion de Lee Stath et Ian Anderson, de jeunes volants venus d’Afrique du Sud se lancèrent à la conquête des airs. En Amérique, de nombreuses troupes comme les Ramos, les Farfan, les Espana, les Caravetta, ou les Valentine, apportèrent un style nouveau.

Tony Steele

Tony Steele réussissait le triple et demi avec son porteur Lee Stath, en 1962. Il continua de voltiger pendant plus de trente années. Don Martinez, qui fut sauteur au trampoline et à la bascule, était un acrobate remarquable (il tournait le double à terre). Lorsqu’il se consacra au trapèze volant, il réussit à assimiler le triple en quelques mois, puis passa au triple et demi. Les Parisiens purent l’acclamer lors du Gala de la Piste à Paris en 1975. En 1980, la troupe russe d’Oleg Lozovik utilisa une balançoire pour propulser les voltigeurs.

La troupe de Pyongyang au trapèze volant

La troupe de Pyong Yang – photo Christian Sudre

Trapézistes coréens

À partir de cette même année, les trapézistes Coréens vinrent apporter une dimension nouvelle avec l’apport de porteurs supplémentaires, notamment des porteurs debout, et l’ajout de nouveaux agrès, à la manière des trapézistes de la fin du XIXème siècle, transformant ainsi l’art du trapèze volant en une audacieuse chorégraphie. Outre le nouvel agencement des agrès et la manière nouvelle de propulser les voltigeurs, la grande innovation vient du fait que toutes les passes sont enchaînées. Les spectateurs assistent à un véritable ballet aérien, sans attente, ni temps mort. Les aficionados purent applaudir plusieurs troupes lors des festivals de Monte-Carlo, depuis 1984.

La première troupe était dirigée par Kim Dong Il. D’autres équipes suivirent, dirigées par Kim Yong Nam, Morang Bong, puis par Kim Song Hui, qui tourna le triple pendant plus de dix ans. L’équipe de Vil Golovko présenta au public monégasque, en 1995, son fameux ballet Les Grues, qui avait été créé dix ans auparavant.

Miguel Vasquez

Miguel Vasquez tourna le premier quad  rattrapé par son frère Juan, en public, au Ringling Bros and Barnum & Bailey Circus, en 1982. Par la suite, cet exploit réputé impossible fut accompli par les Flying Cranes, les Caballeros, les Moralles, les Lunas, les Vargas. Jill Page fut la première femme à tourner ce fameux quadruple saut périlleux, rattrapée par son mari William en 1992, à Porto Rico.

Depuis 1990, des jeunes étoiles latino-américaines de la voltige se sont imposées dès leur plus jeune âge aux Etats Unis. Tito Farfan a débuté à l’âge de quatre ans et tournait le triple cinq ans plus tard ; Tito Gaona tournait le saut périlleux à sept ans, et à quatorze, réussissait le triple ; son cousin Julio débuta à huit ans et tourna le triple, à onze. D’autres jeunes artistes comme Luis Caballero, José Caceres, les Jimenez, les Alvarez ou les Vargas, s’élancèrent sans appréhension, sous les coupoles des cirques.Gerry Jimenez fut considéré par les amateurs comme étant un des voltigeurs le plus stylé de son époque.

Encore des troupes

En dehors de l’univers du Cirque, de jeunes trapézistes français comme ceux de la troupe des Arts Sauts ont créé, depuis 1993, des spectacles avec leurs propres structures composées uniquement de trapèzes et d’agrès divers. À leur tour, la troupe Tout Fou To Fly s’est lancée dans une aventure aérienne analogue, avec en plus, une bonne dose d’humour.

Les Michaels - photo Knie - trapèze volant

Les Michaels – photo Knie

Combinaisons aériennes

Depuis la fin du XXème siècle, l’histoire du trapèze volant est arrivée à un tournant. D’un côté le trapèze de voltige traditionnel, avec son style, son audace, ses exploits et ses suspens, tel qu’il est pratiqué notamment par les latino-américains, et d’un autre, les ballets aériens résultant de combinaisons évolutives, où les voltigeurs ne s’élancent plus dans les airs, mais sont propulsés. Il semblerait judicieux d’appeler cette nouvelle discipline, initiée, particulièrement, par les troupes Nord Coréennes, la voltige aérienne.

Au lieu de les opposer, il serait sans doute plus judicieux de dissocier ces deux formes d’expressions et de les considérer comme complémentaires. D’un côté, le spectateur peut admirer des exercices périlleux dans toute leur pureté académique, et de l’autre, être subjugué par des évolutions acrobatiques époustouflantes.

Pour revenir au trapèze volant, il est intéressant de noter que les troupes se sont multipliées, avec des vedettes du genre, comme, en 2006, les Maravilla et leur voltigeur Gino qui tourne le quadruple, les Michaels, engagés au Cirque Arlette Gruss, en 2008, avec leur voltigeur Marlon, d’une classe exceptionnelle, ou les Caceres (Daniel Simard, le porteur et Ivo Silva Junior, le voltigeur), chez Ringling, en 2011. Au Festival du Cirque de Demain en 2016, la troupe russe Heroes a présenté un ensemble harmonieux de passes du plus bel effet sur un cadre à trois agrès.

Principales passes au trapèze volant traditionnel
Différents passages au trapèze volant

Passages au trapèze volant par les Hanlon

Aller et retour, casse-cou en avant, en arrière, par-dessus, avec pirouette, changement, demi-pirouette…  double, avec pirouette, double casse-cou, avec demi-pirouette, double-double, double en pirouette, en planche, en twist, double et demi, avec pirouette, double par-dessus casse-cou, double passage (passage croisé), double pirouette de face, double pirouette et demi, double planche avec pirouette, en sursaut (ventre par-dessus)…  jarret contretemps en demi-pirouette, jarret-double saut périlleux, jarret-pirouette, jarret retiré, jarret-saut périlleux… par-dessus en pirouette… passage en dégagement de jarret, passage croisé simple… croisé avec casse-cou… passe debout, de reins, en jarret, passe mode, passe pointe de pieds, talon… pirouette de face, pirouette et demi… planche, avec ange retour… quad… retour simple, avec pirouettes, saut périlleux, d’un bras, en planche, retourné, saut périlleux et demi, en pirouette entière, simple, sirène… triple… triple et demi… twist, twist casse-cou.

Charlot au trapèze - trapèze volant

Charlot au trapèze par Charlie Rivel

Autres formes de trapèze volant

Trapèze au portique : 1 – Portique installé à faible hauteur, composé de deux trapèzes et d’une plate-forme (on peut remarquer que, curieusement, on emploie usuellement le singulier pour désigner ces agrès). Cet ensemble est aussi appelé trapèze au portique bas, trapèze par terre, trapèze aux petites ou aux courtes distances, et parfois petit trapèze. Cet ensemble présente l’avantage de se monter dans des petits chapiteaux ou sur des scènes.

2 – Par extension ce terme définit la discipline qui consiste à présenter un numéro au trapèze au portique. Si le travail présenté n’est pas aussi spectaculaire que celui du trapèze volant monté à grande hauteur, cette installation se révèle particulièrement adaptée à la comédie acrobatique. Un des pionniers du genre fut Germain Aéros, qui avec le trio du même nom, créa en 1910 un numéro de trapéziste comique célèbre.

En 1924, Charlie Rivel créa avec ses frères René et Polo, l’inénarrable parodie de Charlot au trapèze qui fit le tour du monde. Par la suite, de nombreuses équipes d’aériens montèrent des fantaisies au trapèze au portique comme le trio Aéros, Paris, Lopez, les Barroy ou les Andreanys. En 2010, au Grand Cirque de Noël de Toulouse, le trio Tito Medina présenta une bonne parodie des voltigeurs d’antan au trapèze au portique.

Autres formes de trapèze volant – suite

Trapèze au porteur : 1 – Trapèze pour les porteurs, dont les cordes sont rembourrées, afin de faciliter la position en jarrets. Il existe aussi un autre type de trapèze au porteur constitué d’un cadre métallique. 2 – Autre dénomination du trapèze volant avec un porteur.

Trapèze de voltige :1 – Synonyme de trapèze volant. 2 – Trapèze du voltigeur.

Trapèze du porteur : Trapèze utilisé par le porteur au trapèze volant.

Trapèze par terre : Terme amusant pour désigner le trapèze au portique.

Autres formes de trapèze volant – suite
Flying Otaris - trapèze en croix - trapèze volant

Flying Otaris – trapèze en croix

Trapèzes en croix : Portique disposé en croix avec deux ensembles de trapèze volant. Comme pour le trapèze au portique, on emploie le singulier pour désigner cette combinaison de trapèzes. On doit cette innovation appelée quadrille aérien à Alfred Court et Edmond Rainat qui tentèrent cette expérience en 1909, au Cirque Egelton, à Marseille. En réalité, il s’agissait d’un portique composé de trapèze volant et de barres fixes aériennes, avec douze participants. Quatre ans plus tard, Edmond Rainat monta un autre quadrille aérien avec un ensemble de trapèzes volants, au Cirque Dutrieu installé à l’Hippodrome de Lille. En 1929, il renouvela encore l’expérience avec dix gymnastes.

Cette présentation fut reprise en 1930 par les 10 Otaris, puis en 1951, par les Croneras. Par extension, ce terme définit le numéro qui consiste à présenter un numéro avec un tel matériel.

Autres formes de trapèze volant – suite

Trapèze volant double : Numéro aérien avec un portique agencé d’un ensemble composé deux trapèzes volants disposés côte à côte. Cette attraction créée par Edmond Rainat, fut présentée par les Marilees Flyers, en 1978.

Les Osler - trapèze volant

Les Osler

Trapèze volant triple : Numéro aérien avec un portique agencé d’un ensemble composé de trois trapèzes volants disposés côte à côte. Cette attraction fut présentée par les 3 Osler avec les Del Cane en 1979, puis, l’année suivante par les Star Lords.

L’histoire des sauts mythiques
Le Triple :

Désigne le triple saut périlleux au trapèze volant. Cet exercice, qui faisait partie du répertoire des Codona, était devenu mythique et avait inspiré de nombreux romanciers et scénaristes de cinéma. Bon nombre d’amateurs de Cirque se remémorent le nom de voltigeurs célèbres qui ont réalisé cet exploit et ignorent le nom des porteurs. Il s’agit là d’une grave lacune, car pour réussir ce triple saut, le rôle du porteur est aussi important que celui du voltigeur. Lorsque l’on parle de trapèze volant, il convient donc de mentionner, comme il se doit, le nom du porteur.

Les Jordan au trapèze volant

Les Jordan

Le premier triple au trapèze volant fut tourné en 1897, en Australie, par Lena Jordan, une jeune fille de quinze ans, rattrapée par Lew Jordan, son père adoptif. En 1910, avec son frère Charles, Ernest Clark, de la troupe des Clarkonian, tournait régulièrement à chaque représentation ce fameux triple saut. En 1918, Ernie Lane, fut le troisième trapéziste à réussir ce triple avec son porteur Ed Ward.

Le Triple – suite

Le mexicain Alfredo Codona et son frère Lalo sont encore aujourd’hui considérés comme les trapézistes les plus célèbres de l’histoire du Cirque. Ils débutèrent leur numéro de trapèze volant, en 1912, au Cirque Wirth en Australie. Sept ans plus tard, Alfredo tournait le fameux triple, avec une aisance et une élégance exceptionnelles. En 1937, Antoinette Concello, et son mari Art, tournaient régulièrement le triple, chacun à leur tour, rattrapés par Ed Ward junior.

Entre les deux grandes guerres mondiales, d’autres voltigeurs réussirent cet exploit, tel Clayton Behee avec Lalo Codona comme porteur, Genesio Amadori avec son père Goffredo, Wayne Larey avec Bob Porter de la troupe des Flying Comets. Assez curieusement entre 1938 et 1951, plus aucun volant ne présenta le triple en public.

En 1952, un élève d’Art Concello, Fay Alexander, tenta et réussit le triple qu’il exécuta jusqu’en 1964. Il tourna ce saut avec, comme porteur, successivement Ed Ward junior, Bob Yerkes, puis Paul Mac Causland. Une nouvelle génération de voltigeurs allait à son tour s’attaquer au triple. Tony Steele, qui tourna son premier triple en 1955, avec Mike Malko comme porteur, puis avec Lee Stath, Billy Woods, puis Jacques Nicolet. En 1959, ce fut le tour de Roger Rodriguez de la troupe Marilee, avec Lee Stath. L’année suivante, Georges Lalo Palacio réussissait ce saut, avec son frère Raoul à la rattrape, puis avec Georges Golding.

encore Le Triple – suite

À partir des années 1960, le triple allait tenter d’innombrables trapézistes comme Reggie Armor des Flying Artons avec Bob Yerkes, puis Walter Paterson, Tito Gaonas avec son père, Vicente et Ignacio Ibarras avec leur frère Juan, ancien barriste célèbre, Francesco Luna avec son frère José…

Plus tard, la Coréenne Kim Song Hui tourna le triple pendant plus de dix ans, et sa compatriote Kim Hun He, à Monaco, en 2000, le réalisa, deux fois de suite. En septembre 1962, Tony Steele, avec son porteur Lee Stath, tenta le triple et demi, et le réussit ! Un mythe venait alors de disparaître… Depuis, le triple fait partie du répertoire classique des trapézistes volants…

Tony Steel - trapèze volant

Tony Steel

Le Triple et demi :

Triple saut périlleux et demi tourné au trapèze volant. Cet exploit fut tourné pour la première fois en public par Tony Steele avec Lee Stath à la rattrape, à Durango, au Mexique, le 30 septembre 1962. Deux ans plus tard,

Don Martinez, de la troupe des Artons, tourna ce triple et demi avec son porteur Bob Yerkes, au Shrine Circus de Forth North, au Texas. En 1976, Gino Farfan, âgé de dix ans, tournait son triple et demi. D’autres voltigeurs rééditèrent cet exploit comme Greg Friel, Miguel Caceres et son fils Jorge, Milton Zamudio, ou Ricardo Morales.

En tournant ce fameux triple et demi, Julio Farias se tua en tombant en dehors du filet, en 1980. Chez les dames, Terry Caravetta, puis Jill Finders Page avec Terry Emelio comme porteur, tournèrent ce fameux saut. Au Festival de Massy, en 2013, les Flying Cortes ajoutèrent le triple et demi à leur répertoire. Depuis, les trapézistes préfèrent se consacrer à l’étude du quad, plus valorisant.

Le Quad :

1 – Apocope pour désigner le quadruple saut périlleux au trapèze volant. Miguel Vasquez tourna le premier quadruple saut périlleux au trapèze volant, rattrapé par son frère Juan, en public au Ringling Bros and Barnum & Bailey Circus, à Tucson, en Arizona, le 10 juillet 1982.

Les Vasquez au trapèze volant

Les Vasquez

Il avait déjà réussi cet exploit à Long Beach, en Californie, le 11 août 1981 après une représentation dans ce même cirque. Il avait 16 ans. Auparavant, le quad avait déjà été tourné avec succès par Tito Gaona avec son frère Armando, en janvier 1981, mais il ne le présenta pas en public. Par la suite, cet exploit fut accompli par plusieurs équipes comme les Flying Cranes, les Caballeros, les Moralles, les Lunas, par les Russes Piotr Serdykov et Sergej Beloujenkov, et encore par Luis Poema, Bruno Vargas, Richard Galvis ou Aston Neves. 

Jill Page fut la première femme à tourner ce fameux quadruple saut périlleux rattrapée par son mari William, le 18 février 1992, à Porto Rico. Le même exploit fut réalisé également en répétition par Valentina Shavyrova en 2005.

Gino Maravilla tourna un quad au Festival international du Cirque de Monte-Carlo en 2008. Au Ringling Bros and Barnum & Bailey Circus, en 2011, Ivo Silva Junior de la troupe des Flying Caveres réalisait également le quad. Ammed Tuniziani avec son porteur Dandino réalisa le même exploit à Monte-Carlo en 2020.

suite – Le Quad 

2 – Quadruple saut périlleux tourné par de nombreuses voltigeuses Nord Coréennes du XXIème siècle, comme Pak Yong Suk. Cet exploit ne peut pas être comparé à celui des trapézistes volants, car ces voltigeuses sont propulsées dans les airs par des porteurs en position debout.

Le Quintuple :

Quintuple saut périlleux au trapèze volant. Cet exploit incroyable fut réalisé en répétition à Reno, en juillet 1997, par le voltigeur Sergueï Bielujov, rattrapé par Vil Golovko de la troupe russe Les Cigognes.

Dominique Denis
Extrait et adaptation de : L’Encyclopédie du Cirque – Dominique Denis – Arts des 2 mondes – version e book
Encyclopédie du Cirque

Encyclopédie du Cirque

Sources
  • Trapèze au porteur : A. A. – G. Strehly – p 193.
  • Programme Cirque de Corée – 1977.
  • Les aériens – J. Barret – G. L. C. – Vol II – p 214.
  • Cirque de charme – J. Richard – C. U. n° 184.
  • Quarante ans d’acrobatie aérienne – C. Hamel – C. U. n° 155.
  • Trapèze au portique : Ailes – Adrian – p 100 à 104.
  • C. U. n° 236.
  • Trapèze de voltige : Le cirque et ses étoiles – T. Rémy – p 86.
  • Trapèze du porteur : Tony Steele – J. Baudez C. U. n° 64.
  • Trapèzes en croix : Ailes – Adrian – p 82-89.
  • Les acrobates – A. Court – C. U. n° 31.
  • Le Nouvelliste des Concerts – Octobre 1929.
  • Le cirque et ses étoiles – T. Rémy – p 82.
  • C. P. A. – Collection C. Degeldère.
Sources – suite
  • Trapèze volant : A. A. – G. Strehly – p 179 à 204.
  • M. H. C. – H. Thétardp 353 à 355-589-594.
  • Le Cirque et ses Etoiles – T. Rémy – p 80 à 86.
  • La vie du Cirque – Alex Coutet – p 67.
  • Ailes – Adrian – p 71 à 100.
  • Les volants – A. Court – C. U. n° 8.
  • La vie du plus grand gymnaste qui fut jamais – R. Monbar – C. U. n° 20.
  • Léotard, le premier – J. Barret-Zenganno – C. U. n° 35.
  • Les Palacios – J. Baudez – C. U. n° 39.
  • Genesio Amadori – G. Rivarola – C. U. n° 51.
  • Le triple saut périlleux et demi – C. Teuber-Faulz – C. U. n° 51.
  • Le triple – P. Couderc – C. U. n° 54-55-56.
  • Le triple et demi – C. U. n° 59.
  • Toujours le triple – P. Couderc – C. U. n° 62.
Sources – suite
  • Tony Steele – J. Baudez – C. U. n° 64.
  • Jean Barret-Zemganno – M. Le Houbie – C. U. n° 100.
  • Léotard-Valse – C. U. n° 100.
  • Lee Stath Marilee et Don Martinez – C. Hamel – C. U. n° 124.
  • Quarante ans d’acrobatie aérienne – C. Hamel – C. U. n° 155.
  • Les enfants de la barre – C. Hamel – C. U. n° 163.
  • Le XVIe Festival – M. Charlot – C. U. n° 164.
  • Petit glossaire du trapèze volant – C. U. n° 166.
  • XIXe Festival – J. Richard – C. U. n° 176.
  • L’école de Pyong Yang – G. Hamel – C. U. n° 187-188.
  • Les Reines du Trapèze – Claudia Vivaldi.
  • C. U. n° 223.
  • Les Fling Michaels – C. Hamel – C. U. n° 229.
  • Paris glamour – julien Motte – C.U . n 260.
  • The fundamentals of flying trapeze – Alastair Pilgrim.
Sources – suite
  • Principales passes au trapèze volant : A. A. – G. Strehly – 181 – 199 à 204.
  • Les volants – A. Court – C. U. n° 8.
  • Publicité T. Steele – Echo – 1966.
  • Trapèze volant double : Document Rainat.
  • Ailes – Adrian – p 95.
  • Le Ve Festival – L. R. Dauven – C. U. n° 111.
  • Trapèze volant triple : Das Organ – Décembre 1980.
  • Ailes – Adrian – p 95.
  • Triple : M. H. C. – H. Thétard – p 362.
  • Ailes – Adrian – p 83.
  • L’histoire du triple – P. Couderc – C. U. n° 53.
  • Le triple – P. Couderc – C. U. n° 54-55-56.
  • Toujours le triple – P. Couderc – C. U. n° 62.
  • L’école de Pyong Yang – G. Hamel – C. U. n° 188.
  • 24 ° Festival – J. C. Marchand – Bretagne Circus – n ° 98.
  • Echos – R. Romano – C. U. – n° 145.
  • Le travail au tremplin – P Couderc – C. U. n° 60.
  • Document Raluys – Echo 1968
  • C. U. n° 236-240-247.
Sources – suite
  • Triple et demi : Le triple saut périlleux et demi – C. Teuber-Faulz – C. U. n° 51.
  • Le triple et demi – C. U. n° 59.
  • Le triple et demi au trapèze – C. Hamel – C. U. n° 248.
  • Quad : Tito Gaona – S. Fleury – C. U. n° 113.
  • Miguel Vasquez – L.R. Dauven – C. U. n° 123.
  • Le XVe Festival – L.R. Dauven – C. U. n° 156.
  • Les grandes écoles de trapèze volant – C. Hamel – C. U. n° 188.
  • Ils donnent des ailes au cirque – Adrian – p 97.
  • 200 years of the american circus – T. Ogden – p 284.
  • Le Monde du Cirque – n° 8.
  • Le IVe Festival – L. R. Dauven – C. U. n° 108.
  • Monte-Carlo – C. Hamel – C. U. n° 196.
  • La quête du quadruple – C. Hamel – C. U. n° 235.
  • C. U. n° 223-241.
  • Quintuple : Les Cigognes – C. U. n° 186.
couverture du livre : Les Reines du Trapèze par Claudia Vivaldi

Les Reines du Trapèze par Claudia Vivaldi

À lire : 
  • Ils donnent des ailes au Cirque – Adrian – Paris – 1988.
  • La course aux trapèzes volants… l’exploit de Jules Léotard – Pierre Lartigue – 2009.
  • Les Reines du Trapèze – Claudia Vivaldi – Arts des 2 Mondes – Paris – 2011.
  • Mémoires de Léotard – Paris – 1860.
  • The fundamentals of flying trapeze – Alastair Pilgrim – Red Hands – Charleston – 2012.